Né à Nantes dans une famille de musiciens, Philippe Baudry commence le violoncelle au conservatoire de cette ville dans les classes d’Henri Martinerie et de Danielle Mérand. Très tôt il s’intéresse à la musique de chambre, encouragé en cela par les remarques enthousiastes du violoncelliste Etienne Pasquier.
Après des études littéraires (lettres supérieures au lycée Clemenceau de Nantes), il fait un stage avec Arto Noras et décide de se consacrer à la musique. Il part en Allemagne étudier avec Kurt Herzbruch puis Boris Pergamenschikow à la Musikhochschule de Cologne. Son esprit éclectique le fait également s’intéresser à la Neuesmusiktheater dans la classe de Maurizio Kagel.
Au bout de trois années, il revient en région parisienne où il étudie avec Michel Strauss, obtient un Premier Prix à l’unanimité du jury en violoncelle et musique de chambre, intègre l’Académie d’Orchestre (sous la direction de Pierre Doukan) dont il sera le violoncelle solo, et participe aux débuts de l’Académie Sainte-Cécile, ensemble de musique de chambre sur instruments d’époque fondé par Philippe Couvert.
Au cours de l’été 1987, grâce à une bourse canadienne, il passe deux mois au "Fine Arts Center" de Banff où il fera connaissance d’Aldo Parisot et de Janos Starker qu’il admire particulièrement.
Une bourse du Ministère de la Culture lui permet alors d’aller étudier un an avec Janos Starker à l’Université de Bloomington aux États-Unis. Il y suivra également les classes du violoniste Joseph Gingold, du pianiste Geörgy Sebok et de Rotislav Dubinsky, du Quatuor Borodine.
Depuis 1988, Philippe Baudry est le violoncelle-solo de l’Orchestre National de Lorraine. Avec deux autres solistes de cet orchestre, il fonde en 2006 le Salon de Musique, ensemble à géométrie variable qui reçoit d’emblée le soutien du Conseil Régional de Lorraine, du Conseil Général de Moselle et de la Ville de Metz.
En 2012, Philippe Baudry a reçu le Grand Prix de l’Académie Nationale de Metz pour sa contribution à la vie artistique de cette ville.
« Jeu intimement expressif, large, profondément émouvant ».
N. Pierson, La Semaine
« Une virtuosité digne d’un international de l’archet ».
« Noblesse de style, timbre moelleux, technique très belle ».
G. Masson, Républicain Lorrain
« La voix humaine du violoncelle a pris toute sa signification, chaleureuse, émouvante, polyphonique et (...) a touché le cœur du public ».
Ouest-France
Philippe Baudry joue un violoncelle de Germain Trumpf de 1998, copie de Goffriller.